Histoire des régiments Parachutistes – 1 RCP/ Regiment Chasseurs Parachutistes

Le 1 RCP le plus ancien régiment parachutiste français
Descendant direct des pionniers du parachutisme français, le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes fut créé en 1943 à FEZ, au Maroc.

Le régiment le plus décoré depuis la seconde guerre mondiale.

Engagé dans les combats de la 2 guerre mondiale le 1 RCP s’est illustré notamment pendant la libération du Ménil, de Jebsheim et de Widensolen. Engagé en Indochine, il sera ensuite déployé en Algérie jusqu’en 1962. En 1983, au Liban, le régiment perd 58 parachutistes dans l’attentat du Drakkar à Beyrouth.
Au titre des 9 citations à l’odre de l’armée gagnées par le courage des Anciens dans les Vosges, en Alsace puis en Indochine, les parachutistes du 1 RCP portent la fourrgère de la croix de guerre 1944-1945 et la fourragère à la couleur de la légion d’honneur avec l’olive des Théâtres d’Opérations Extérieurs.

Sur les plis de son drapeau est inscrit : Vosges 1944, Colmar 1945, Indochine 1947-1950 et 1954-1954 et AFN 1952-1962.

Pourquoi un retour du général De gaulle – Mai 1958

L’instabilité ministérielle, la faiblesse du pouvoir et finalement la guerre d’Algérie, qui dure depuis 4 ans : Charle de Gaulle retiré à Colombey, a su utiliser toutes les faiblesses de la IV république pour la faire chuter.

Le régime a été balayé en moins d’un mois, de l’insurrection des pieds noirs à Alger, le 13 mai, à l’investiture du général comme président du conseil le 1 juin.

De Gaulle reste d’abord dans une rôle ambigu, dans l’ombre mais bienveillant pour les fauteurs de troubles.

Quand il entre dans le jeu, c’est pour imposer une solution à sa main et créer une V république dont me président sera à la fois l’arbitre et le capitaine.

Charles de Gaulle analyse la Guerre d’Algerie

La lutte Sombre et lointaine de huit ans au cours de laquelle alternaient, sans qu’on parvînt à se décider, l’intention de gagner la guerre et celle de faire la paix.

Quels fussent, sur le terrain, le courage et les pertes des combattants, les efforts et les mérites des administrateurs, le résultat final était un grave revers militaire suivi d’une inévitable, mais humiliante, liquidation politique.
Jusqu’à ce que l’insurrection ait éclaté, les ministères successifs et éphémères de Paris n’avaient fait que louvoyer.
Il est vrai qu’en 1947 était adopté un Statut de l’Algérie qui y créait une assemblée élue au suffrage universel, ayant qualité pour voter le budget et délibérer des affaires du Gouvernement général.
C’était là un pas important dans la bonne voie et, pour peu qu’on en voulût faire d’autres, la marche du territoire vers la prise en main de ses affaires par ses propres habitants et l’apparition progressive d’un État algérien associé à la République française se fussent sans doute accomplies pacifiquement.

Par malheur, l’action d’une grande partie des éléments de souche française et la routine administrative avaient bloqué l’évolution.