Pour mettre en place de la redondance sur votre réseau nous allons utiliser le protocole « spanning tree » (STP)
Ce type de protocole assure une redondance sur votre réseau et vous permette de faire fonctionner des équipements plus longtemps que sur un réseau sans notion de redondance. EN cas de panne des équipements secondaires prennent le relais sur vos équipement principaux. Cela garantie le fonctionnement continu du réseau en cas de panne d’un composant. En effet dans la mise en place d’un réseau d’entreprise le principe étant d’avoir une panne aussi courte que possible. Le protocole spanning tree vous permet d’avoir une continuité dans la disponibilité du réseau.
Ce protocole fournit un algorithme qui permet de créer une topologie logique sans boucle. La diffusion des routes peut prendre du temps, aussi il existe un spanning tree Rapide (RSTP) qui est introduit pour réduire le temps de calcul d’une topologie logique sans boucle.
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Pour mettre en place ce protocole vous devez avoir au final un certains nombres de points qui sont listés ci-dessous :
- Un pont racine par réseau
- Un port racine par pont non racine
(Désigne les ports connectés sur le commutateur racine) - Un port désigné par segement
- Des ports non désignés inutilisés
On sait que les ports racines et les ports désignés sont utilisés pour la transmission du trafic de données. Les ports non désignés suppriment le trafic de données. Ces ports sont appelés ports de blocage ou de suppression.
Lorsque vous demandez à mettre en place un réseau STP, le protocole va calculer automatiquement dans un premier temps votre commutateur racine via un calcul simple qui est : 32768 + adresse MAC
Ex: 32768,DEFA4:FFFF:AAAA:EEEE
Ainsi le commutateur avec la plus petite valeur sera élu comme votre commutateur Racine. Ainsi si vous souhaitez rendre un commutateur prioritaire modifiez simplement la valeur de « 32768 » par une valeur plus faible. Le résultat du calcul le plus faible rend votre commutateur comme « racine ».
Ce protocole est ainsi « automatiquement » modulable, c’est à dire que en cas de coupure il va s’adapter et désigner un nouveau pont racine automatiquement au bout de quelques dizaines de secondes.
Pour effectuer ceci les ports de vos commutateurs vont passer par 5 différentes étapes. Dans l’ordre vos ports vont passer du statuts de « blocage » vers « écoute ». Dans cet état les appareils déterminent s’il existe un autre chemin vers le pont racine. Ainsi si la précédente route est plus longue les ports retournent à l’état de blocage.
Lorsque le port est en « écoute » les données utilisateurs ne sont pas traitées et les adresses MAC ne sont pas apprises. Cependant les paquets de gestion(BPDU) sont traitées.
Lorsque cette étape est terminée les ports passent en statuts « d’apprentissage ». Avec cet état les adresses MAC passent en transitent et les paquets BPDU continuent à circuler.
La dernière étape est celle de la « transmission », dans cet état les données utilisateurs sont acheminées et les adresses MAC continuent d’être reçu ainsi que les BPDU.
Dans le dernier état de port nommé « désactivé » il survient lorsque l’on désactive un port ou que le ce dernier tombe en panne.
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On peut résumer les différents états de ports comme ci-dessous :
- FWD (Forwarding) = Circulation
- BLK (Blocking) = Port bloqué
- LSN (Listening) = En écoute des paquets de configuration
Vous trouverez ci-dessous quelques commandes de bases afin de gérer spanning tree sur du matériel CISCO
Diagnostic et résumé d’une configuration
Vous affiche les informations sur le protocole spanning tree sur votre commutateur
Affiche les informations du protocole spécifique au port 17
Affiche les informations du protocole spécifique au vlan 1 ou sur la plage de vlan 1 à 4 (suprimer les parenthèses)
Configuration d’un switch
Veillez à conserver un multiple de 4096 pour désigner votre commutateur racine. Le plus bas sera désigné automatiquement.
switch#(config)spanning-tree vlan 1 priority 4096
Ce billet est une introduction pour le future TP que l’on va mettre en place avec ce protocole.