SOE en France période 1940 – 1945 – Dossier Cryptographie

Le SOE en France période 1940 – 1945

Le SOE ( Special Operations Executive, direction des opérations spéciales ) est un service secret britanique cré par Winston Churchill le 19 juillet 1940 et dissous le 30 juin 1946.

Objectifs :
# Orienter la résistance pour faciliter les grandes opérations militaires
# Espionnage
# Désinformation
# Intoxication
# Mise au point d’attentat
# Fourniture de matériel pour la résistance ( explosif, argent, instruction … )

Technique de codage Numéro 1 :

Chaque agent devait avant de quitter l’Angleterre apprendre un vers d’un Poème par cœur exemple : « comme le lierre obscur qui circonvient un tronc » .
Puis sur une base numérique (un nombre ) exemple le jour ou l’opérateur doit transmettre son message ( le 12 ). Il prendra donc pour débuter son code le 2 eme « r » de « lierre ». Il va ainsi écrire les 26 lettres de l’alphabet à partir de se « r » qui deviendra un a.
Ainsi cela nous donnera pour cette exemple.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
R S T U V W X Y Z A B C D E F G H I J K L M N O P Q

Le service de réception et de décryptage des messages possédait bien entendu la combinaison pour chaque agent.

Conclusion :

D’un point de vu sécurité si l’agent est prit cette technique est rapidement dé codable en fonction de la résistance mental de l’agent sous la torture. On peut donc facilement infiltrer tout un réseau de résistance en se faisant passer pour l’agent en lui même avec simplement ses quelques informations. ( se qui provoqua des drames affreux mais aussi des retournement de situation incroyable et c’est la que l’histoire de l’espionnage durant cette période est passionnant j’explique par la suite pourquoi un agent retourné peut être un atout important pour le camps le possédant mais aussi pour celui qui est trahi !)

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Conférence sur les prisonniers de la Guerre d’Indochine

Ce Jeudi 15 octobre 2009 se tenait au Carre D’Art de Nimes une rencontre, débat, témoignages, avec d’anciens prisonniers de la guerre d’Indochine.

La conférence c’est déroulé sur forme de question/réponse, l’assistance posaient des questions et les vétérans y répondaient.
La conférence était précédé d’une exposition d’objet personnel aux vétérans, avec exposition de livre témoin.

La guerre d’Indochine

La guerre d’Indochine s’est déroulée de 1946 à 1954 en Indochine française et a opposé les forces du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO), soutenues à partir de 1949 (victoire communiste en Chine) et surtout 1950 (guerre de Corée) par les États-Unis, aux forces du Viêt Minh (Front de l’indépendance du Vietnam) nationaliste et communiste, soutenu par la Chine (à partir de 1949) et l’Union soviétique. Elle s’est conclue par la victoire du Viêt Minh, sous la conduite d’Hồ Chí Minh.

Le Calvaire des prisonniers dans les camps d’Indochine

Prisonniers du Vietminh 1945 – 1954
36 979 prisonniers
26 225 mors en captivité soit 71%

Internés par les Japonais 1945
9000 prisonniers
2500 civils et militaires tués ou massacrés

Etat des disparus

Disparus et présumés prisonniers de 1945 au 20 octobre 1954 Libérés de 1945 au 20 octobre 1954
Francais 6449 2587 40 %
Légion Etrangere 6328 2567 40 %
Nord- Africains 6695 3369 50 %
Africains 1748 796 45 %
Autochtones 15759 1435 9 %
Total 36979 10 754 29 %

Les camps étaient souvent implantés dans des zones difficiles d’accès, la plupart du temps insalubres.( Environ 130 camps sont aujourd’hui annoncé ) Dans ses camps on retrouvaient des prisonniers de guerre de toutes races, et nationalités mais aussi des otages civils enlevés au cours du conflit.

Les conditions de vie se caractérisent par la précarité absolue et l’absence de tout, hygiène, savon, rasoir, vêtements de rechange. ( les prisonniers portent les vêtements qu’ils ont le jour de leur capture ).

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Article Historique – L’invasion de la Finlande par L’union soviétique – La guerre d’Hiver

La guerre d’Hiver

Belligérants Union soviétique – Finlande
Date 30 novembre 1939-13 mars 1940
Forces en présence Les chiffres sont peut fiable on peut néanmoins dire qu’elle était de 1 contre 4 pour L’union soviétique.

Elle à éclaté en Novembre 1939 suite à l’invasion de la Finlande par L’union soviétique. L’origine de se conflit est la crainte par les Russes que les allemands n’utilise la Finlande comme tête de pont pour envahir la « sainte Russie » et surtout toucher directement le symbole qu’est la ville de Leningrad.


Dès 1938 la Russie tente donc d’entreprendre des négociations avec la Finlande pour renforcer leurs défenses mutuelles malgré le pacte de non agression signé avec l’Allemagne en aout 1939.
Depuis la signature, Staline qui n’accorde aucune confiance aux paroles de son allier d’un jour « Hitler », il n’a simplement signé se pacte pour éviter l’éclatement d’un conflit pour lequelle la Russie n’est pas prêt militairement.
Hitler quand à lui trouve également son compte dans la signature de se pacte avec son pire ennemis idéologique en évitant simplement l’ouverture d’une second front à l’est.

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Reportage photos – Guadalcanal

Guadalcanal
Bodies of Japanese soldiers who tried to overrun US Marine positions on the island’s coast, lying half-buried in an Ilu River sandbar.
Location: Guadalcanal, Solomon Islands
Date taken: 1942

Japanese truck captured by US Marines being driven through a very wet, muddy « road » during first Allied offensive in the Pacific, the attack on Guadalcanal island.
Location: Guadalcanal, Solomon Islands
Date taken: August 1942

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Stalingrad les détachements disciplinaires de la wehrmacht

les détachements disciplinaires :

L’ordre de l’Armée qui concernait les détachements disciplinaires disait notamment: »La peine s’accomplira immédiatement et en première ligne. Elle consistera dans l’éxécution de travaux les plus durs et les plus dan,gereux: déminage, enterrement des cadavres, construction des chaussées de rondins dans les marais. Ces travaux seront poursuivis même sous le feu de l’artillerie ou pendant l’action de l’ennemi … »

L’instruction précisait:
La solde ne sera payée qu’en partie. Afin de réduire les chances de désertion, tous, écussons, épaulettes et insignes de toutes sortes seront retirés des uniformes. Le cantonnement sera moins confortable que celui des autres troupes. La correspondance sera ouverte. Les colis ne seront pas distribués mais versés à l’unité. Les contacts avec l’éxterieur seront interdit avec les militaires comme avec les civils, sauf pour le service.Aucun moyen d’éclairage ne sera jamais fourni. Dans certains cas particuliers, des atténuations pourront être accordées par le chef de détachement. »

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Seargent Len Lebenson – G3 82nd Airborne Division

Tech Sergeant Len Lebenson et son Waco…

On s’est assis dans le Waco, chaque homme immergés dans ses pensées et ses peurs. C’était un grand moment d’humilité. Nous avions tous conscience de la grandeur de ce que nous allions entreprendre, mais en même temps nous n’avions guère envie de penser aux conséquences pour notre corps ou notre âme. Je n’ai pas encore rencontré le gars qui a participé à cette opération et qui n’ait pas reconnu à un niveau ou à un autre avoir eu la trouille. puis que la peur, et parfois la terreur pure devait faire partie des journées à venir, il est clair que la peur nous a tous affecté.

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Sergeant William True, F/506 : « The cow spoke French » 82nd Airborne

Sergeant William True, F/506 : « The cow spoke French »


C’est mon 17ème voyage en C_47. Mais cette fois ci, le silence est vraiment flippant dans la cabine. Aucune plaisanterie, déconnade ou chants comme c’était le cas à l’entrainement ou lors des manoeuvres. Cette fois, ON PART À LA GUERRE!. Dude Stone est inhabituellement silencieux, tout comme Gus Patrono et les autres rigolos qui étaient toujours les premiers à balancer des vannes et des grosses blagues sur les joies du parachutisme. Et personnellement, je n’ai aucune envie de chanter, comme c’est désormais mon rôle au sein de mon platoon.

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