1st LT Waverly Wray, « The Deacon » in the 505 – 82nd Airborne

Lt Waverly W. Wray, « the deacon » (le diacre) était le XO de D/505 en Normandie. Il avait été transféré après la Sicile de E/505 où il commandait le First platoon..

Il se faisait appeler « Charlie », lisait sa Bible tous les mations, ne buvait pas et ne courait pas la gueuse. Grand, costaud, originaire de Batesville dans le Mississipi, il pesait plus de 100 kg, Waverly était un « paratrooper hero ».

Un jour en manoeuvres dans le Tennessee, il a été vu marchant à la tête de son platoon, et portant…. deux .30 cal LMG… Un jour de juillet 1943 à Kairouan, Waverly observe 3 gars du Air Corps en train de s’échiner à essayer de pousser dans un C 47 un equipment bundle.

Au bout d’un moment, Waverly s’interpose, attrape le bundle et d’un coup d’épaule le charge dans l’appareil.

Au matin du 7 juin, les 3 platoons de D Cy 505 doivent bloquer les accès nord de Ste Mère eglise face aux assauts conjugués des 1et 2nd battaillon du 1058 Grenadiere Régiment allemand, appuyés par des sturmgeschutz et des éléments du 709 régiment de canons autopropulsés.

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Commando Kieffer – Des francais dans le Jour J – 6 juin 1944

Philippe Kiffer a 40 ans lorsqu’il passe en Angleterre, le 19 juin 1940. Il s’engage dans les Forces navales françaises libres le jour de leur création, le 1er juillet de la même année. Impressionné par les méthodes des commandos britannique il cherche alors à constituer un groupe analogue composé de Francais. Malgré les réticences anglaises, il obtient gain de cause et les premiers entrainnements commencent au printemps.
En 1942, les hommes de Kieffer participeront à un raid sur Dieppe. Deux ans plus tard, à la veille du débarquement le 1er BFM Commando est rattaché à l’un des plus prestigieux commando Anglais, le N 4.Le commando Kieffer vient de gagner sa participation au Jour J.

Les civils qui croiseront leur route en Normandie n’en reviendront pas. Aujourd’hui il reste une 30 de vétérans du commando Kieffer.

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Don Forester Pratt – 101st airborne

Don Forester Pratt est né à Brookfield dans le Missouri le 12 juillet 1892. En aout 1917, il reçoit sa promotion au rang de second Lieutenant dans l’US Army. Il servira en tant que Adjutant, 15th Infantry à Tientsin en Chine, de 1932 à 36, Instructor, Infantry School de Fort Benning, de1937 à 1941.

Dans les années 1941 – 1942 il devient Chief-of-Staff de la 43rd Infantry Division puis Deputy Commander de la 101st Airborne Division en aout 1942.
Quand Bill Lee a son accident cardiaque en février 1944, il prend momentanément le commandement de la 101st Airborne. Mais pour des raisons inconnues à ce jour, Eisenhower et Bradley lui préfèrent Max Taylor alors Artillery Commander de la 82nd Airborne. Le 14 mars Taylor est en Angleterre pour commander la 101st.
Pratt devient Assistant Division Commander mais on lui demande dans un premier temps de rester à l’arrière. Il conteste et veut participer à l’assaut. On lui propose alors de commander la première vague de gliders prévue pour atterrir dès 4 heures du matin le 6 juin.

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Major General – U.S. Army – Gerald J. Higgins 101st Airborne – Co-Fondateur de la 101 airborne

Il est de ces hommes méconnus, soldat de l’ombre dont la contribution à l’Histoire est pourtant considérable.
Les historiens s’accordent à dire que c’est lui, en étroite collaboration avec William Carey LMee, puis avec Max taylor, qui a forgé la 101st Airborne.


A gauche, avec Max Taylor lors de la reddition du Feldmarschall Albert Kesselring – Autriche  mai 1945.

Gerald Joseph Higgins né 29 aout 1909. Il fait son entrée à West Point sans préparation comme militaire du rang à partir de l’armée régulière. Sa carrière débute à Presidio en 1937 comme CO 30th Infantry regiment avec rang de capitaine. C’est ici qu’il découvre une annonce demandant des volontaires pour troupes aéroportée. Il intègre le 501st Parachute Infantry Batalion en février 41.
En décembre de cette même année, il accède au Provisional Parachute Group, précédament Airborne Command, sous les ordres de Bill Lee.

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Radio Londres – Ici Londres, Les Français parlent aux Français… | Un vent de libertée

Pendant les dernières guerres, la radio joua un rôle essentiel, tant pour les populations, pour les soldats ( maintien du morale avec un besoin d’informations).

Durant la dernière guerre mondiale les Allemands imposèrent la tutelle de leur propagande sur la radio des pays occupés avec une censure et un contrôle totale des ondes « officielles » en zone occupée.

Le gouvernement de Vichy devait quand à lui maintenir en zone libre ( sud ) une radiodiffusion nationale indépendante jusqu’en février 1942.
Pour tous les Français depuis l’armistice de 1940, la radio était devenue, avec la presse, asservie à la propagande allemande.

Avec la mondialisation du conflit les précurseurs furent les Anglais, qui avait dès 1938 développés ses émissions vers l’étranger ( B.B.C Radio Londres) un instrument de propagande modérée finalement très efficace mais encore sous utilisée en 1938 en France, l’Allemagne Nazi avait comprit le pouvoir des ondes avec le matraquage sur le peuple qui portera ses fruits.

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Massacre de Malmedy ( Baugnez ) – Bataille des Ardennes Decembre 1944


Massacre de Baugnez – Histoire qui diffère

On peut également le nommer « Massacre de Malmedy ».

Une cérémonie était organisé au mémorial de Baugnez pour commémorer la souvenir du massacre de Malmedy par la colonne SS de Peiper le 17 décembre 1944.

Crime de guerre devenu symbole, symbole d’une bataille absurde pour une guerre dont l’issue était déjà scellée. Nombres de versions sur se massacre ont été comptée.
Divers témoignages de témoins de l’époque, semble toutefois aujourd’hui faire la lumière sur certains passages sombres.

– Il y à bien eu crime de guerre avec exécution de prisonniers de guerre.
– Aucune tentative avant les premières exécutions n’a été tentée
– Nombres ont reçu le coup de grâce d’une balle dans la nuque
– Divers témoignage de survivants se complète sans qu’ils n’aient eu l’occasion de se concerter

Un combat de forces inégales c’est dans la journée du 17 decembre 1944 en début d’après midi que la première colonne de la 1e Division Panzer SS approche du carrefour, celle ci croise un convoi américain d’une trentaine de véhicules, composé essentiellement d’éléments du 285e bataillon d’observation d’artillerie qui vient de franchir le carrefour et s’engage sur la route, direction Ligneuville en vue de gagner Saint-Vith où il doit rejoindre la 7e division blindée.

Ayant aperçu les véhicules les premiers éléments de la colonne de Peiper ouvre le feu en direction du convoi américain pour immobiliser les véhicules de tête et de queue en deux endroits différents, forçant le convoi à s’arrêter et à livrer bataille.

Se régiment non destiné au combat direct était dépourvus d’armes lourdes ne pouvant donc opposer aux Allemands que des armes légères cessent donc rapidement le combat et se rendent.

Pendant que la première colonne allemande poursuit sa route vers Ligneuville, les nouveaux prisonniers auxquels les Allemands ont joint d’autres hommes capturés durant la journée, sont amenés dans une prairie le long de la route.

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Commémoration – 65 Anniversaire de la Bataille des Ardennes

Le 65 eme anniversaire de la bataille des Ardennes c’est déroulé aux alentours de la ville de Bastogne.

Rappel historique

Depuis plusieurs mois maintenant la défaite des troupes allemandes est constatée sur tout les fronts.
Cependant en décembre 1944 contre toute attente et à la surprise générale le 16 décembre 1944 débute se qui devait redonner l’avantage aux troupes Nazis dans le conflit, une contre-offensive appelée « Opération Wacht am Rhein », plus connue sous le nom de la Bataille des Ardennes débute donc sous le commandement du général Jodl.

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Susan Travers – Infirmière birtanique dans les Forces Française Libre avec la 13ème DBLE


Susan Travers est une Anglaise engagée volontaire dans les Forces Française Libre, elle participa à tous les plus grands faits d’armes de la 13 Demi-brigade de la légion étrangère durant la seconde guerre mondiale.

Elle participa aux côtés du général Koenig aux combats de Bir Hakeim, elle débarqua en Italie, puis en Provence lors de l’opération Dragoon et continua jusqu’en Alsace.

Lorsque la guerre débute Susan Travers est ambulancière à Londres, n’ayant pas la possibilité de rejoindre une unité sur le front, et ayant eu des échos de Force Française Libre elle décide de s’engager le 28 aout 1940 dans les rangs FFL.
Elle est directement convoyé vers Dakar. Elle suit la troupe et devient conductrice du général Koenig.

Elle est présente aux côtés des légionnaires dès les premiers combats de juin 1942 contre l’Afrika Korps et les Italiens de Benito Mussolini. Elle prouve son courage à mainte reprise en sortant indemne son véhicule et son passager le Général Koenig d’un champ de mine. Elle continuera son périple jusqu’en janvier 1945 en France, avec la libération de l’Alsace.

A la fin de la guerre elle repart en Afrique puis en Indochine, en juin 1947 elle met un therme à sa carrière militaire.

Elle disparait le 18 decembre 2003, avec comme témoignage un livre  » Tant que dure le jour « , le récit de son parcours exemplaire.

SOE en France période 1940 – 1945 – Dossier Cryptographie

Le SOE en France période 1940 – 1945

Le SOE ( Special Operations Executive, direction des opérations spéciales ) est un service secret britanique cré par Winston Churchill le 19 juillet 1940 et dissous le 30 juin 1946.

Objectifs :
# Orienter la résistance pour faciliter les grandes opérations militaires
# Espionnage
# Désinformation
# Intoxication
# Mise au point d’attentat
# Fourniture de matériel pour la résistance ( explosif, argent, instruction … )

Technique de codage Numéro 1 :

Chaque agent devait avant de quitter l’Angleterre apprendre un vers d’un Poème par cœur exemple : « comme le lierre obscur qui circonvient un tronc » .
Puis sur une base numérique (un nombre ) exemple le jour ou l’opérateur doit transmettre son message ( le 12 ). Il prendra donc pour débuter son code le 2 eme « r » de « lierre ». Il va ainsi écrire les 26 lettres de l’alphabet à partir de se « r » qui deviendra un a.
Ainsi cela nous donnera pour cette exemple.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
R S T U V W X Y Z A B C D E F G H I J K L M N O P Q

Le service de réception et de décryptage des messages possédait bien entendu la combinaison pour chaque agent.

Conclusion :

D’un point de vu sécurité si l’agent est prit cette technique est rapidement dé codable en fonction de la résistance mental de l’agent sous la torture. On peut donc facilement infiltrer tout un réseau de résistance en se faisant passer pour l’agent en lui même avec simplement ses quelques informations. ( se qui provoqua des drames affreux mais aussi des retournement de situation incroyable et c’est la que l’histoire de l’espionnage durant cette période est passionnant j’explique par la suite pourquoi un agent retourné peut être un atout important pour le camps le possédant mais aussi pour celui qui est trahi !)

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Conférence sur les prisonniers de la Guerre d’Indochine

Ce Jeudi 15 octobre 2009 se tenait au Carre D’Art de Nimes une rencontre, débat, témoignages, avec d’anciens prisonniers de la guerre d’Indochine.

La conférence c’est déroulé sur forme de question/réponse, l’assistance posaient des questions et les vétérans y répondaient.
La conférence était précédé d’une exposition d’objet personnel aux vétérans, avec exposition de livre témoin.

La guerre d’Indochine

La guerre d’Indochine s’est déroulée de 1946 à 1954 en Indochine française et a opposé les forces du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO), soutenues à partir de 1949 (victoire communiste en Chine) et surtout 1950 (guerre de Corée) par les États-Unis, aux forces du Viêt Minh (Front de l’indépendance du Vietnam) nationaliste et communiste, soutenu par la Chine (à partir de 1949) et l’Union soviétique. Elle s’est conclue par la victoire du Viêt Minh, sous la conduite d’Hồ Chí Minh.

Le Calvaire des prisonniers dans les camps d’Indochine

Prisonniers du Vietminh 1945 – 1954
36 979 prisonniers
26 225 mors en captivité soit 71%

Internés par les Japonais 1945
9000 prisonniers
2500 civils et militaires tués ou massacrés

Etat des disparus

Disparus et présumés prisonniers de 1945 au 20 octobre 1954 Libérés de 1945 au 20 octobre 1954
Francais 6449 2587 40 %
Légion Etrangere 6328 2567 40 %
Nord- Africains 6695 3369 50 %
Africains 1748 796 45 %
Autochtones 15759 1435 9 %
Total 36979 10 754 29 %

Les camps étaient souvent implantés dans des zones difficiles d’accès, la plupart du temps insalubres.( Environ 130 camps sont aujourd’hui annoncé ) Dans ses camps on retrouvaient des prisonniers de guerre de toutes races, et nationalités mais aussi des otages civils enlevés au cours du conflit.

Les conditions de vie se caractérisent par la précarité absolue et l’absence de tout, hygiène, savon, rasoir, vêtements de rechange. ( les prisonniers portent les vêtements qu’ils ont le jour de leur capture ).

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